Le nom des gens, film de Michel Leclerc

avec Jacques Gamblin et Sara Forestier

Bahia Benmahmoud, jeune femme extravertie, se fait une haute idée de l’engagement politique puisqu’elle n’hésite pas à coucher avec les fachos et les machos pour les convertir à sa cause… En règle générale, elle obtient de bons résultats. Jusqu’au jour où elle rencontre Arthur Martin, comme celui des cuisines, quadragénaire discret, hygiéniste, adepte du risque zéro. Elle se dit qu’avec un nom pareil, il est forcément un peu facho. Mais les noms sont fourbes et les apparences trompeuses…

 

 

On découvre la subtilité de la question des origines, l’impérieuse nécessité de ne pas simplifier, réduire, essentialiser l’autre … La pudeur de l’aveu, la nécessité des petits coups de rame, le temps nécessaire pour approcher un peu le mystère de l’autre. L’autre qui, même si il a été déporté, peut aussi avoir aimé les glaces à la fraise… Nous ne sommes pas QUE ceci ou cela ! 

Un film sensible, drôle, intelligent, étrange, riche…

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