Extrait du livre de Maïa Alonso : « De sable et de vent »
Quand « Tipasa l’Insolente » devient « Tipasa la Ruinée »… Tipasa a dénoué sa chevelure entremêlée de ramures d’oliviers. Dressée contre le soleil, elle laisse son ombre immense recouvrir le désert. Les seins petits et nus, doucement galbés par la chaleur, les reins pris dans un voile de corail, les orteils frissonnant dans les vagues fraîches et salées qui, si elles ne connaissent pas les grandes marées de l’océan, baignent avec une tendre virilité la côte ifriqiyenne telle une muraille imprenable, Tipasa a Lire la suite