Les Invasions barbares est un film franco–québécois, écrit et réalisé par Denys Arcand, sorti en 2003.
C’est le volet central du triptyque défini par son réalisateur : entre Le Déclin de l’empire américain (1986) et L’Âge des ténèbres (2007).
Dès son arrivée, Sébastien remue ciel et terre pour obtenir un diagnostic clair sur l’état de santé de son père et pour adoucir les épreuves qui l’attendent. Il usera de son imagination, jouera de ses relations, bousculera le système de toutes les manières possibles légales ou non, pour procurer à son père une mort digne.
Entre-temps, parents, amis et ex-amantes affluent au chevet de Rémy pour le soutenir et réfléchir à leur propre existence. On retrouve la joyeuse bande qui a marqué le passé de Rémy (voir le déclin de l’empire américain). Que sont-ils devenus ? Divorcée de Rémy depuis une quinzaine d’années, Louise est-elle parvenue à l’oublier et à refaire sa vie ? Pierre, dont le peu d’amour-propre lui interdisait de se reproduire, s’est-il enfin rangé ? Jusqu’où les pulsions charnelles de Diane l’ont-elle menée ? Contre qui se love désormais Dominique, qui n’avait aucun scrupule à réchauffer son lit avec les maris de ses amies ? Et Claude, l’homosexuel, est-il toujours soumis à son irrépressible instinct de chasseur ?
Quel que soit le chemin suivi, ces intellectuels n’ont pas perdu leur goût pour la conversation habile et irrévérencieuse. Ils assistent impuissants et atterrés à l’évolution du monde et à la montée du cynisme et de l’inculture, c’est à dire les invasions barbares !
Quant à Rémy, l’heure du bilan a sonné. Son fils l’a confié ses soins à une nouvelle amie droguée : c’est la mort contre la renaissance dans une relation de miroir qui m’a bouleversé. La scène des adieux est une des plus belles du cinéma, selon moi ! Avez vous ce ce film ? Voulez vous en parler ?